Récits fantastiques Bxl : l'obscure cité



Le livre ensorceleur, de Najma Harras

A l’Athénée Royal Leonardo da Vinci, tout était calme ce jour-là. Moi, Najma, et mes amies Hakima, Naoumie, Marliyatou, Mariama et Kindy avions eu une retenue à cause des retards non justifiés.
Nous étions donc dans la salle d’étude, occupées à parler. L’une des deux éducatrices qui nous surveillaient, Mme Taleb, a crié : « Vous voulez bien vous taire ?!? »  
Kindy a répondu : «Faut pas crier madame ! 
-          Je crie quand je veux ! 
-          Alors nous aussi on va crier ! 
-          Tu sors ! » 
L’autre éducatrice, Mme Sevgi, a pris Kindy et est sortie. Quelques instants plus tard, Mme Taleb a quitté la pièce à son tour, s’est approchée de Kindy et lui a donné des excuses. Kindy s’est dit : «Je pensais qu’elle allait me mettre une fiche et elle s’excuse ?! C’est pas normal. » Mme Sevgi s’est approchée et a ajouté : « Tiens, Kindy, prends ce livre, il est très bien pour toi. »
Kindy est revenue dans la salle d’étude et a commencé à lire.  Au fur et à mesure, on avait l’impression que la peau de son visage se transformait.  Elle avait l’air d’avoir vieilli.  Quelques minutes plus tard, elle était pleine de rides. J’étais stupéfaite, je me suis tournée vers Mme Taleb et là, j’ai remarqué qu’elle avait l’air plus jeune. Mme Sevgi a repris le livre à Kindy en lui disant qu’elle lui rendrait après. Et comme Marliyatou revenait des toilettes, elle le lui a donné. Mais celle-ci lui a déclaré qu’elle n’avait pas envie de lire. Mme Taleb a ajouté : « Si tu le lis, vous pourrez sortir plus tôt. » Là, Marliyatou était convaincue, elle a ouvert le livre. Je pensais que j’avais eu des hallucinations avec Kindy, parce que je n’avais pas déjeuné, mais cette fois, j’étais sûre qu’il se passait quelque chose d’irrationnel car Marliyatou aussi devenait de plus en plus vieille.
Mariama qui lisait par-dessus l’épaule de Marliyatou avait la peau qui devenait grise et sèche.
Comme elle s’approchait de la fin du roman, Mme Sevgi le lui a arraché et lui a dit que la fin n’était pas bien. Cette fois, c’est à moi qu’elle le tendait. J’ai fait semblant de lire normalement, mais dès que les deux éducatrices ont détourné le regard, j’ai regardé à la fin du livre.  Il était écrit : « Si tu veux annuler le charme de transfert de jouvence, tu dois lire la première phrase à l’envers, face à ceux qui ont profité du sortilège. Tout redeviendra alors comme avant, les victimes du sort auront tout oublié et les sorcières seront enfermées dans un tableau à jamais. »
Je me suis approchée de Mme Sevgi et de Mme Taleb et j’ai lu la phrase à l’envers.  Il y a eu une explosion de fumée. Un peu plus tard, j’étais encore à l’étude, mais c’est M Cox qui nous surveillait, et derrière lui, il y avait une peinture où on pouvait voir deux femmes qui ressemblaient beaucoup à Mme Sevgi et Mme Taleb.  J’ai cherché le livre partout sans jamais le retrouver.
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Une jeune fille de 16ans nommée Christina Doris s’est donné la mort dans les toilettes de l’Athénée Royal Leonardo da Vinci.  On n’en a jamais connu la raison.

Depuis ce jour, des phénomènes étranges se produisent. Aujourd’hui encore, cet esprit rôdait dans l’école.

Moi, Doua, j’ai aperçu son visage dans le miroir des toilettes.

Terrorisée, je me suis enfuie mais une petite voix m’a dit : « Reviens, reviens ! »  Lorsque je suis revenue sur mes pas, j’ai trouvé le nom « Christina Doris » écrit sur le miroir avec du sang. Etait-ce une vision ?

Alors, au cours d’informatique de M Elaidi, j’ai cherché le nom inscrit sur internet et j’ai su l’histoire de Christina.  Mais que voulait-elle ?  J’ai eu la réponse par la suite : au cours, j’avais des visions, je voyais un visage familier qui étranglait la jeune fille.

J’ai appris par une éducatrice qu’elle avait peur de M Cox. C’était une preuve pour le dénoncer. Je me suis précipitée chez Mme Ismaili qui a fait arrêter M Cox. Christina Doris a rejoint la lumière et depuis ce jour, il ne se passe plus rien d'étrange.
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L’homme de feu, de Kindy Sacko

C’était un lundi, je suis partie à l’école Leonardo da Vinci et nous avons eu cours sans problèmes. A 12h25, je suis partie au restaurant scolaire acheter un sandwich avec mes amies de l’école Mariama, Najma, Marliyatou et Aicha. Nous étions là à attendre quand j’ai entendu une voix bizarre qui m’a murmuré : « Sors de là ! » J’ai demandé à la dame qui servait ce qu’elle m’avait dit mais elle m’a répondu qu’elle n’avait pas parlé. Soudain, j’ai entendu un bruit de rires, comme si tout le monde se moquait de moi. Puis la voix de Mme Anna qui me chuchotait : « Va-t-en ! Va-t-en ! » J’ai regardé partout, il n’y avait que mes amies qui m’ont traité de folle quand je leur ai répété ce que j’avais perçu. A ce moment, les professeurs se sont levés et se sont dirigés vers la cuisine.
Après 15 minutes d’attente dans la file, j’ai commencé à avoir très chaud.  Les filles étaient déjà sorties, alors moi je suis restée, je voulais aller voir ce que les profs faisaient dans la cuisine. En plus, la chaleur semblait venir de là. Je suis arrivée dans la pièce juste à la fin de leur transformation… Au lieu des êtres humains que j’avais vu entrer, il y avait des créatures enflammées, juste devant la cuisinière. J’ai eu très peur, j’ai couru et je me suis cachée dans les toilettes. J’ai entendu les voix de certains de mes profs, et j’ai reconnu celle de M Blanchart. Il disait : « Où est-elle passée cette petite? On a faim, nous ! » Je n’ai jamais eu si peur de ma vie. Je ne savais pas quoi faire.  J’ai remarqué qu’ils passaient devant les toilettes mais n’entraient pas.  Peut-être avaient-ils peur de l’eau ?
Après 10minutes, je suis sortie et je suis tombée sur l’un des Hommes de feu qui m’a dit : « N’aie pas peur, je suis là pour te sauver : je suis Mme Anna. Tu dois aller couper le robinet du gaz qui les fait vivre dans la cuisine. » Alors que je retournais en bas, ils m’ont aperçue et se sont précipités vers moi. J’ai trouvé le robinet juste à temps, je l’ai tourné : le feu a disparu et les professeurs sont redevenus comme avant. Ils avaient juste les cheveux pleins de suie. Apparemment ils avaient tout oublié, ils m’ont demandé : « Qu’est-ce qu’on fait ici, Kindy ? » Je ne savais pas quoi leur raconter alors je n’ai rien dit et je suis rentrée chez moi pour me reposer.
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Le rire, de Marliyatou Diallo


Un jour, j’étais en train de marcher dans les couloirs de mon école pour aller en classe. Tout le bâtiment était éclairé, on voyait très bien les dessins faits par les élèves d’arts.
Quand je suis arrivée devant la porte de M Blanchart, je l’ai entendu crier sur les autres élèves.
Je suis quand même rentrée dans la classe, il m’a tout de suite demandé d’aller chercher un balai au sous-sol pour remplacer celui que j’avais cassé. J’avais peur d’y aller seule alors j’ai demandé à Kindy et Mariama de m’accompagner. Elles ont tout de suite accepté.
Nous avons pris les escaliers qui mènent au sous-sol…  Nous parlions toutes les trois lorsque, tout-à-coup, j’ai senti une main sur mon épaule. J’ai sursauté et quand je me suis retournée, il n’y avait personne. J’ai d’abord cru que c’était Kindy mais elle m’a juré que ce n’était pas elle. Je me disais que c’était le vent et j’ai encore senti quelque chose et cette fois, c’était douloureux, comme si on me poignardait dans le dos. J’ai regardé derrière moi, Kindy et Mariama avaient disparu !
J’étais paniquée à l’idée de descendre toute seule au sous-sol, mais j’ai quand même pris mon courage à deux mains. En descendant, je voyais des toiles d’araignée au plafond. Le sous-sol était sombre ; il y avait de la poussière partout. Tout d’un coup, c’est comme si quelqu’un me poussait. Je n’arrivais pas à contrôler mes pieds. Je me suis laissée aller pour voir où ça m’amènerait. Je me suis arrêtée devant un vieil ordinateur. Je me suis assise et j’ai appuyé sur le bouton d’allumage. L’ordinateur s’est mis à parler. « Je suis ton pire cauchemar ! »
J’étais terrifiée qu’un ordinateur parle et me dise des choses pareilles. Et là, une lumière m’a aveuglée. J’ai fermé les yeux quand je les ai rouverts, j’étais dans une chambre.
Je me demandais ce qui s’était passé. Je ne comprenais rien et quand j’ai ouvert la porte, j’ai vu mon prof de français. Il m’a affirmé qu’il serait mon pire cauchemar. Il parlait comme l’ordinateur du sous-sol. Il m’a demandé de me taire et de m’assoir à la table. Il a commencé à préparer des œufs aux plats et s’est brûlé. J’ai éclaté de rire et là, il m’a supplié d’arrêter.
J’ai compris qu’il avait peur des rires et j’ai continué à rigoler en pensant à mes copines. Il était affolé, il est allé se cacher.
Tant que je riais, je le tenais à l’écart pour m’évader. Sur la table, j’ai remarqué une feuille, il était écrit : « Si tu as besoin d’aide, déplie-moi ! » C’est ce que j’ai fait ;Jonas, un copain de classe, était dessiné. Il s’est détaché du papier et m’a dit qu’il pouvait m’aider.  Mais M Blanchart était sorti de sa cachette et allait se jeter sur nous. Jonas m’a crié de courir et nous sommes rentrés tous les deux dans une des chambres.  M Blanchart voulait défoncer la porte mais n’y arrivait pas alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai ouvert. A ce moment là, il est tombé par terre, je me suis mise à rigoler et il est allé se cacher sous le lit.
Je lui ai demandé comment je pouvais sortir d’ici, il refusait de répondre alors moi je continuais à rire pour le faire parler. Là, il a prononcé un mot que j’avais souvent entendu en rêve. Quand je me suis courbée pour lui faire répéter, il a disparu. Je me suis alors assise sur une chaise, j’ai fermé les yeux et quand je les ai rouverts, j’étais chez moi, dans mon lit.
J’ai compris que tout ce qui s’était passé n’était qu’un songe.
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Dédoublement, de Soufiane Kaddourin

A l’Athénée Royal Leonardo da Vinci d’Anderlecht,le 2 décembre 2011 devait être une journée très calme…Le matin, j'avais jeté une gomme sur mon prof de math. Puis les heures s’étaient écoulées normalement.
A 15h45 j'ai terminé les cours. Je suis parti aux toilettes. Quand je suis entré, j’ai vu que toutes les portes étaient ouvertes. Je me croyais seul mais j’ai entendu la voix de mon prof de math qui me menaçait : « Tu vas payer très cher pour tout ce que tu as fait, fainéant ! »
Confus, je suis retourné vers la classe pour aller m’excuser mais là, j’ai vu M Johri en train de donner cours normalement. J’ai frappé et je lui ai demandé : « Monsieur m’avez-vous parlé il y a quelques minutes ? » Il m’a répondu que non. Alors j’ai ajouté : « Mais qui m’a parlé ? J’ai entendu votre voix ! » Je suis allé directement vers les toilettes et, juste devant la porte, j’ai vu M Johri! Mais il m’a dit qu’il n’était pas M Johri mais son double. Il a ajouté qu’il allait le venger pour la gomme que j’avais lancée. J’essayais de m’enfuir lorsque toutes les portes se sont refermées. Je me suis retourné et il n’était plus là. Je me retrouvais dans un piège.
Il m’a défié de sortir de ce piège vivant ; il m’a donné 24heures.J’ai crié, personne ne m’entendait puis soudain, une pelle est tombée du ciel. J’ai commencé à creuser mais après 2heures, je n’avais même pas entamé le sol de 2cm. J’étais dégoûté, j’ai jeté la pelle, elle s’est brisée et à l‘intérieur, j’ai trouvé une clé. J’ai ouvert la porte et je me suis enfui.
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Machine à bébés, de Yassine Elouahid

Mon école, l’Athénée Royal Leonardo da Vinci, se trouve à Anderlecht. Elle est vaste,  ses élèves sont très intelligents et les profs sont très exigent, ils nous disent toujours qu’on pense comme des bébés.
Un jour, après avoir fini le projet cinéma, je descendais les escaliers lorsque j’ai entendu des bruits bizarres. J’ai regardé d’où ça venait et j’ai vu un bébé avec un pull rouge et un pantalon noir, trop grands pour lui, se diriger vers le deuxième étage.
Je l’ai suivi mais en tournant au bout du couloir, je n’ai plus rien trouvé. Je me suis dit que ce n’était pas normal, que c’était pas une crèche ici mais une école secondaire. En même temps, mon enthousiasme était très fort face à ce mystère et j’ai commencé à chercher avec les jambes qui tremblaient.
Tout-à-coup, j’ai trouvé monsieur Blanchart caché derrière une porte. J’étais soulagé de pouvoir en discuter avec lui. Mais il faisait des gestes singuliers : il bavait un peu, il n’arrivait pas à tenir les objets qu’il avait en main et il parlait avec une voix de bébé. Là, j’étais terrifié.
Le lendemain à 8h00, nous attendions que les professeurs viennent nous chercher. Lorsqu’on a sonné, j’ai vu une petite fille avec les mêmes yeux que madame Anna et un bébé avec la même grosse bague que madame Shehu.
Tous les élèves dans la cour se sont mis à rigoler, sauf Jonas ! Ca m’a intrigué. M Cox est venu nous annoncer qu’il n’y aurait pas cours. Tous les élèves étaient tristes… sauf Jonas ! C’était inquiétant ; je me demandais si ce n’était pas lui derrière tout ça.
Alors, je l’ai suivi. Je l’ai vu marcher vers la maison de monsieur johri qui était absent depuis une semaine. Je l’ai surpris en train de frapper à la porte. Lorsqu’on a ouvert, il a sorti un casque avec plein de câbles autour et la fixé violemment sur le jeune homme qui se tenait en face de lui et qui était le fils de monsieur Johri.  Petit à petit, celui-ci a commencé à rapetisser, Jonas était dégoûté parce qu’il avait raté son but qui a était monsieur Johri.
J étais content d’avoir démasqué le criminel la main dans le sac. J’ai appelé les policiers qui sont partis l’arrêter chez lui.
Après un an de recherches, monsieur Johri et moi avons découvert comment rendre leur aspect aux professeurs et nous avons repris les cours normalement. Quant au pauvre Jonas, il a terminé ses jours derrière les barreaux. 
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Le cimetière, de Bogdan Vinturache

Il y a très longtemps, à la place de l'école Leonardo da Vinci, il y avait un cimetière de l'armée. Ces derniers temps, le soir, les voisins assistaient à d'étranges allées et venues autour de l'école.
Un jour, au cours d'histoire, on avait parlé de l'armée belge et surtout de l'existence de ce cimetière.
Le lendemain, quand nous sommes entrés en classe, nous avons vu un homme en décomposition couché sur le bureau de Mme Shehu. Celle-ci, sans s'étonner, a pris le cadavre par les bras et l'a ramené jusqu'aux laboratoires de l'école. 
Elle nous a demandé de la suivre pour assister aux expériences mais tout le monde était choqué et restait immobile.  Elle l'a déposé et, comme elle voulait commencer à le disséquer, il a soudain ouvert les yeux. C'était un zombie!!
Complètement affolés, tous les élèves ont fui, laissant Mme Shehu toute seule. Plus tard, on l’a retrouvée sur le sol de la classe avec son scalpel en main; la pauvre avait essayé de se défendre.
On ignore encore ce qu’est devenu le zombie.
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Un matin comme tous les autres à l'Athénée Leonardo da Vinci, nous étions dans la cour. Nous attendions qu'on sonne.
Parmi notre groupe, il y avait Jeancy qui ne voulait pas aller à la 1ère heure de cours car il avait oublié son devoir de français à la maison et Micke qui voulait encore terminer sa cigarette.
A la 2ème heure, en informatique, nous nous amusions sur internet car nous avions terminé les exercices. Jonas regardait Dragon Ball sur youtube et rigolait tout seul.
Soudain, Soufiane a demandé à M El Aidi pour aller aux toilettes et il est sorti. Lorsqu'il est revenu vers la salle d’informatique, il y avait une espèce de gros trou tout noir avec deux rangées de dents pointues sur un des murs près de la porte de la classe.
Une voix venant de derrière la pierre a murmuré à Soufiane : « Je vais te dévorer comme une fricadelle! »
Soufiane a commencé à appeler aux secours mais tout le monde était trop absorbé par le net et personne n’est venu.
Alors, la bouche géante du mur l'a attrapé et, encore affamé, le trou s'est rapproché de la porte de la salle d'informatique pour attendre la fin de l'heure. 


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Le monstre de la cuisine, de Jonas Teresa

C’était une journée plutôt pluvieuse à Leonardo da Vinci. L'après midi je suis passé près du restaurant et il y avait une pancarte sur le mur sur laquelle il était écrit « Buffet à volonté gratuit après les cours !! ». Alors je suis allé prévenir quelques élèves et la nouvelle a fait le tour de l’école. Les cours terminés, j’ai descendu les escaliers et j’ai vu une foule d’élèves devant le restaurant. Hélas, je n’avais plus faim, j’avais mangé un Big Mac à la maison, juste avant. Mais je me suis dit que j’allais accompagner mes amis.
Alors qu’ils terminaient de manger, soudainement, une toile d’araignée les a emballés et transportés sur le passe plat, j’avais tellement peur que je ne bougeais pas. Les profs se sont également faits enveloppés et transportés. Moi seul n’avais pas mangé. J’étais stressé, j’avais une peur bleue. Alors je suis descendu à la cuisine et là, j’ai vu des membres découpés ! Monsieur Remesha par terre, avec ses lunettes en main, était étendu, mort. La cuisine était peu éclairée, il y avait du sang partout, ceux qui étaient là étaient malheureusement tous morts.
Et là, j’ai vu le monstre tout répugnant : il avait plein d’yeux. Il n’avait pas de peau, on ne voyait que des muscles déchirés et abîmés. J’ai fais trois pas en arrière et j’ai fait tombé un verre. La créature s’est tournée vers moi. Il courait après moi et moi je fuyais. Je me suis caché dans la chambre froide, ensuite j’ai entendu une voix qui m’a dit : « Petit, regarde-moi ! » J’ai tourné la tête et j’ai aperçu une personne coupée en deux. Il a ajouté : « Ecoute, il me reste peu de temps à vivre, je vais t’expliquer comment vaincre ce monstre. » (Pendant ce temps le monstre me cherchait). Il m’a dit : « Tu vois sur son dos ? Il y a sept boules de cristal, tu dois les lui arracher, une fois que ce sera fait, tu devras invoquer un dragon ‘’Sheron’’ et ensuite, tu lui demanderas de ressusciter toutes les personnes tuées par le monstre. Tu devras répéter ‘’ Oh, grand seigneur Sheron, je t’invoque’’ et il apparaitra … encore une chose, petit … en demandant de ressusciter toutes ses personnes, tu devras donner ta vie en échange ... le sort de l’humanité est entre tes mains ... Adieu, petit… »
J’ai pris la lance qui était dans la main de cette personne. Je suis sorti de ma cachette et j’ai trouvé le monstre. Je la lui ai jeté en plein dans la tête et il est tombé. Puis, je suis allé arracher les boules de cristal de son dos. Je suis sorti dans la cour et j’ai invoqué le dragon. Il était gigantesque et vert. Le dragon m’a soufflé : « Tu as le droit à un vœu, si celui-ci est de ressusciter une ou plusieurs personnes, tu me donneras ta vie en échange. » J’ai répondu que j’étais prêt. Sans hésiter, j’ai donné ma vie.
Maintenant je suis bien ou je suis ... J’espère qu’une personne pourra lire mon histoire écrite sur cette feuille dorée envoyée du paradis.


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La salle interdite, Camel Moulai
Je m’appelle Camel, je suis en 2ca et j’adore jouer au détective.
Pour la journée portes-ouvertes, nous devions visiter notre école, l’Athénée Leonardo Da Vinci. Elle était grande, même très grande. Il y avait beaucoup de classes, nous sommes montés du 1er au 4ème , nous avons vu tous les recoins, sauf une salle : c’était la salle des professeurs. Aucun élève n’a osé y pénétrer. 
Un jour j’ai fait un plan : me cacher dans l’école jusqu’à la fermeture. Après avoir attendu des heures, il était 19h00, je suis sorti de ma cachette. Aucun élève à l’horizon alors j’ai décidé de passer à l’action. Là, je me suis retrouvé nez à nez avec la concierge. J’allais faire semblant d’être un prof mais heureusement, un bruit a attiré son attention et j’ai pu m’échapper.
Dès que j’ai ouvert la porte, j’ai été choqué. Je ne sais pas comment vous le dire… tout était noir mais il y avait des profs emprisonnés dans des sortes de tubes fluorescents. À l’intérieur de l’un d’entre eux se trouvait madame Shehu je n’ai pas pu me retenir et là j’ai crié. C’était un cri strident, à réveiller les morts. Ils ont hurlé à leur tour. 

Réveillez-vous !!!!!! Il y a un intrus !!!!

Ils m’ont chassé vers une salle très petite et très sombre et m’y ont enfermé. Il y avait des cadavres d’animaux, des toiles d’araignées,… on se serait cru dans un conte d’épouvante. J’en ai encore des frissons. Au bout de deux semaines à me nourrir de tout ce que je trouvais, ils m’ont libéré à condition de ne rien dire à personne. Comme vous vous en doutez, je n’ai pu tenir le secret, j’ai tout raconté à mon ami Yassine.
Le lendemain matin, je me suis réveillé tout habillé sur le divan. Je me sentais bizarre. J’ai regardé mes pieds, gigantesques pour un enfant de mon âge on aurait dit le « Big foot ». Ma voix aussi avait fort changé, trop grave pour un enfant de mon âge !  La pilosité, n’en parlons même pas : j’avais l’impression d’être un ours. J’avais une mallette dans la main.  Je l’ai ouverte en tremblant, elle contenait des cours de sciences. Et là j’ai compris : les profs que j’avais aperçus étaient des enfants qui avaient tenté de percer le secret de cette salle mystérieuse.


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Le tableau maudit, Guilherme Gonçalves

Un matin à Leonardo da Vinci, les élèves de 2ca attendaient leur professeur de français Mr Blanchart, comme d’habitude. Micke ne voulait pas aller au cours, car il aurait préféré aller fumer une cigarette avec Bogdan et Saimon. C’était un jeune garçon, petit, avec des longs cheveux noirs et des yeux bridés. Mais ce matin-là, comme il n’avait pas de cigarettes en stock, il est allé au cours.
En entrant dans la salle, il s’est aperçu qu’il y avait un nouveau tableau en classe.
Comme il s’en étonnait, M. Blanchart lui a répondu qu’il l’avait acheté en Inde. Il représentait une classe avec plusieurs bancs de deux places en partie occupés.  Il y avait juste un seul élève debout. Tous les personnages avaient le dos tourné sauf le professeur.
Micke a commencé à le fixer et au bout de 5 minutes, il a vu l’œil du personnage bouger! Puis, cet œil a tourné son regard vers lui. Micke était terrorisé, il a baissé la tête sous son banc. Il se demandait comment … comment ce tableau avait été peint pour que cet œil ait l’air de bouger de manière si réaliste! 
Le lendemain, Micke est allé en classe et est resté calme et concentré sur le cours. Comme tous les jours, Jonas a commencé à faire le malin avec Soufiane. Et là, Mike a vu l’œil sortir du tableau et se diriger vers Jonas. Il s’est immobilisé à côté de lui… juste derrière ses cheveux. A la fin du cours Micke s’est rendu compte que Jonas n’était plus là. Mais où pouvait-il se trouver ?  
Malgré lui, il s’est tourné vers le tableau. Jonas était à l’intérieur, assis de dos, à côté des autres.

Un jour, à l'Athénée Royal Leonardo da Vinci, notre professeur de français était absent et nous avons fait remonter l'heure d'arts plastiques pour terminer plus tôt. Mme Theys nous a fait entrer et nous a demandé de dessiner ce que nous voulions afin d'en faire une peinture par après.  Mon copain Szymon a fait le portrait d'un homme inquiétant qui ressemblait à un criminel.
Au cours suivant, nous avons remarqué que tous nos dessins avaient disparu. Nous nous sommes dit que c'était juste une coïncidence et nous sommes tous descendus à la salle ludique pour y continuer le travail. Nous avons commencé à reproduire nos dessins de mémoire, sous forme de peintures.
Le lendemain, on a retrouvé la concierge de l'école sans vie dans la salle ludique. Personne n'a su pourquoi elle était entrée dans le local.
Une semaine plus tard, au cours de Mme Theys, nous sommes descendus pour achever nos oeuvres. Le professeur a ressorti nos tableaux... Nous avons remarqué que le personnage de Szymon tenait dans ses mains un énorme trousseau de clefs.  Szymon ne se souvenait pas avoir peint ce détail. 
Plus tard, une des femmes de ménage a remarqué ces clefs, et elle a crié que c'était celles de la concierge. Alors, nous sommes tous allés regarder les vidéos de surveillance de la salle ludique. Là, sur l'une d'entre-elles filmée la nuit, nous avons vu la peinture de Szymon s'animer et tuer la pauvre femme.
Madame Theys a décidé qu'elle jetterait la peinture au feu, chez elle.  Le jour suivant, elle était absente...

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Le pouvoir des ondes, de Mariama Barry


 Un jour, mon oncle m’a offert un cadeau pour mon anniversaire. Il m’a dit qu’il avait appartenu à ses grands parents et quand je l’ai ouvert, j’ai trouvé un Gsm ! Cet appareil était rouge, très démodé, avec peu de boutons.  Puis, il a ajouté d’aller partout avec lui et de ne pas le donner au gens.
J’ai fait ce qu’il m’avait demandé : je ne le donnais jamais à personne. Depuis que j avais eu ce cadeau, j’avais remarqué que je réussissais toutes mes interrogations, dans toutes les matières.
La première fois que j’ai remarqué l’action du gsm, c était au cours de Mme Zacarias, en histoire : une amie de classe qui s’appelait Najma a essayé de prendre mon portable. Mais on aurait dit que le Gsm ne voulait pas que quelqu’un d’autre le touche : il vibrait et se déplaçait. Najma m’a affirmé : « Ton Gsm est moche et bizarre. »           
Le lendemain, quand je suis venue à l école, à chaque fois que je pensais à quelque chose, ça se réalisait, que sa soit du bien ou du mauvais. A se moment-là, j ai mieux compris ce que mon oncle m’avait dit, c’est moi qui contrôlait le gsm. J’ai raconté tout ça à une amie qui s’appelle Mariama et qui est en 3eme technique ; elle ne me croyait pas. Puis, je lui ai dit de prendre l’objet. Elle a commencé à faire des trucs de folle ! Ensuite, je le lui ai repris ; elle est revenue à son état normal mais maintenant, elle me croyait.
Apres ça, nous sommes allées au restaurant parce qu’il était midi. Nous nous sommes assises avec des amies. Une d’entre elles qui avait fini de manger avant nous est partie. J’ai mis mes mains dans mes poches : plus de gsm ! J’ai demandé aux autres qui étaient avec moi si elles ne l’avaient pas vu mais elles ont répondu : « Non. » puis Mariama et moi, on est sorties du restaurant.
Dans le hall, il y avait plein de mecs qui se bagarraient. Nous sommes avancées dans la cour ; notre éducateur, M Cox, se disputait avec une éducatrice. Partout, les élèves se battaient. L’élève qui avait pris mon téléphone était là, évanouie sur le sol. A ce moment là, Mariama ma conseillé de reprendre mon Gsm qui était tombé, de le rendre à mon oncle et de ne rien raconter à personne. Ensuite je l’ai récupéré, tout le monde a arrêté de se battre. Je suis partie et j’ai suivi le conseil de mon amie.


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La malédiction Japonaise, de Jihane Marsyl

Toute cette histoire s’est passée le 6 septembre 2010, le premier jour d’école, à l’Athénée Leonardo da Vinci. Cette année-là, il y avait beaucoup de nouveaux élèves. Moi, je me retrouvais dans la classe de 2ca. Notre titulaire était M Johri, le professeur de mathématiques.
Dans le groupe, il y avait des élèves venant de tous les pays : de la Pologne, du Maroc, du Brésil, du Congo, etc. Un de nos professeurs, M Blanchart, aimait toutes les cultures, mais surtout celle du Japon. Il y avait beaucoup de décors japonais dans son local.
Dès que nous sommes entrés au cours, Micke, un des élèves de la classe, a aperçu un panneau qui comportait des caractères chinois écrits de haut en bas. Micke, très intéressé, a commencé à essayer de déchiffrer le texte car il connaissait quelques-uns des signes. Sans s’en rendre compte, il lisait à haute voix des phrases qu’il ne comprenait pas. Depuis ce jour, il ne lui est plus arrivé que des malheurs.
Le lendemain, comme il écoutait le cours de français, il a senti comme un tapotement sur son épaule. Il s’est retourné pour voir ce qui se passait puis a recommencé à suivre la leçon. Mais à chaque fois qu’il se retournait vers le tableau, il sentait qu’on le tapait à nouveau. Il a pensé que c’était Soufiane qui essayait de l’énerver mais celui-ci disait qu’il n’avait rien fait, qu’il devenait fou. Ils ont fini par se battre et se retrouver chez Mme Ismaili.
Quelques jours plus tard, pendant une interro, Micke a entendu quelqu’un lui souffler les réponses. Mais quand il a reçu ses points, il s’est rendu compte que tout ce qu’il avait entendu et recopié était faux.  Il a raconté tout cela aux autres mais personne ne l’a cru car il était le seul à qui ces chosent arrivaient.
La semaine suivante, comme il se retournait pour ramasser son crayon, Micke s’est retrouvé nez à nez avec un samouraï représenté dans une estampe accrochée dans la classe, à côté des écritures japonaises. Le personnage avait quitté son cadre et essayait de le saisir.
Il est rentré chez lui, terrorisé. Il a alors tout raconté à son grand père qui a disparu de la pièce et est revenu avec une espèce de potion magique.
Quelques jours plus tard avait lieu la journée portes-ouvertes.  Les 2ca devaient présenter un concours de mimes, en face à face avec le personnage effrayant de l’estampe japonaise.
Tout le monde avait déjà défilé et personne ne se rendait compte de l’horreur et de la méchanceté de cette créature.  Lorsque ça a été le tour de Micke, au lieu de jouer son rôle, il lui a lancé tout le produit au visage.  Cette fois, il n’avait pas été le seul à voir la grimace qu’avait fait le visage de la peinture.  Tout le monde a applaudi et il a reçu la coupe du meilleur spectacle de mime.  Quant au personnage, il est redevenu immobile. 






La mauvaise surprise, de Saimon Stachoviak

            Hier, comme tous les jours, je suis allé à l’école. Dans la cour, j’ai discuté avec un de mes amis, alors je suis arrivé chez M Johri en retard. Quand j’ai poussé la porte de la classe, j’ai assisté à  un spectacle étrange.  Tout le monde avait la tête posée sur le banc. M Johri donnait son cours normalement. Après m’être excusé, je suis allé m’asseoir à côté de Bogdan.  J’ai voulu lui parler et j’ai vu qu’il avait un peu de sang dans son cou.  Juste après, j’ai regardé M Johri, il avait aussi du sang, mais au coin des lèvres.  J’ai fait semblant de rien, et j’ai demandé à aller aux toilettes.
J’ai bien réfléchi à cette situation et j’ai décidé de revenir en classe. Dans le couloir, je suis tombé face-à-face avec M Johri, les yeux si rouges que j’ai eu peur.  Je suis allé me réfugier dans la classe d’à côté, mais Mme Shehu n’était pas comme d’habitude. Elle avait de longues dents et ses yeux étaient rouges comme ceux de son collègue.  Là, ils se sont mis à se battre pour qui me vampiriserait.  La bataille n’a pas été longue, car M Johri a cassé les dents de Mme Shehu.  Mais moi, j’étais déjà dans la cuisine de l’école ; je priais pour qu’il reste un peu d’ail.

La mauvaise blague, de Hayat Jaouani

C’était le jour de la remise des bulletin à Leonardo da Vinci. 
Les élèves se baladaient une dernière fois dans les couloirs quand soudain, Najma, une fille de ma classe, a constaté que la porte qui menait aux couloirs des Goujons était ouverte. Elle a appelé Kindy et Mariama pour leur montrer cette nouvelle issue. Sans hésiter, elles ont décidé de jeter un coup d’œil. Un peu plus loin, elles sont rentrées dans une des classes qui était accessible. Il y faisait très sombre. Najma était un peu effrayée alors elle est ressortie et est partie appeler tous les autres élèves de la classe. Nous sommes tous entrés dans le local et d’un seul coup, la porte s’est refermée sur nous. Guilherme et Jonas ont essayé de trouver un moyen de rallumer la lumière. Nous avons sorti nos gsm mais il n’y avait pas de réseau !
Comme nous étions tous bloqués, nous avons décidé de nous asseoir tranquillement pour nous calmer. 
Puis, on a entendu des voix fortes et effrayantes, elles résonnaient dans la pièce.
Les filles on commencé à crier et monsieur Blanchart, terrorisé, a sauté sur Bogdan.
Quand les bruits ont cessé, des yeux rouges sont apparus dans le noir et là, tout le monde a perdu patience. Nous nous sommes tous jetés sur la porte pour la défoncer… mais elle s’est ouverte sans effort et Yassine se trouvait là ! Il a appuyé sur l’interrupteur qui a fonctionné cette fois. Il a commencé à rigoler pendant longtemps avant de nous avouer qu’il avait mis tout ça en place pour nous effrayer. Il voulait que nous soyons réellement en panique pour nous filmer et intégrer cette scène dans une histoire qu’il vendrait à la journée portes-ouvertes de l’année suivante!


La télé maudite, de Micke Sankittiphan



                  Un jour de mars, pendant le temps de midi, un professeur de gymnastique de Leonardo da Vinci, M Tran, regardait la télé tranquillement dans une classe.
Tout-à-coup, un homme s’avança hors de l’écran, il crut que la télé passait un film en 3D mais non, l’image qu’il voyait, c’était celle de Satan sorti de l’enfer.
Le démon prit le bras de M Tran et le ramena de force vers l’écran. A ce moment là, M Dejejet entra dans le local et vit son collègue se faire aspirer par l’étrange télé. Il attrapa son bras et essaya de tirer de toute ses forces mais il lâcha prise très rapidement : Satan était trop fort pour lui.
M Dejejet courut alors vers la porte pour aller chercher de l’aide mais c’était déjà trop tard, le temps de partir et revenir, l’âme de M Tran allait se faire dévorer. Heureusement, il trouva une bonne idée : faire un pacte avec cette créature diabolique. Celui-ci fut bien sûr d’accord parce que le contrat était de lui ramener des humains pour qu’il se nourrisse à son aise, en échange de la liberté et de la vie éternelle…
M Tran revint dans son local comme si rien ne s’était passé. M Dejejet arrivait tout juste. Il se souvint alors du pacte, attrapa M Dejejet et le jeta vers la télé… Puis il se dit qu’il proposerait bien à quelques collègues de regarder un film après les cours.

 L’école hantée, de Ludmila Aparecida Rodrigues

                Avant de devenir une école, l’Athénée Royal Leonardo da Vinci était un manoir qui avait été donné à l’Eglise.  Pendant longtemps, de nombreux prêtres avaient été formés là.
Le séminaire avait des tunnels souterrains parcourus par des gardiens.  Ce bâtiment possédait plus de secrets que n’importe quel autre ; des histoires inquiétantes, étouffées par l’Eglise  circulaient.
La vérité sur certains de ces faits, comme les religieuses sans tête ou encore les chaussures hantées qui marchaient dans les couloirs la nuit, étaient gardée par la professeure de sciences, Mme Shehu, qui enseignait dans l’école depuis plus de dix ans.  Elle avait réussi à prendre une photo un jour mais, sur décision d’un conseil exécutif,  le document restait enfermée dans une des armoires de la préfète.  Certains prétendaient l’avoir vue.
Dans le couloir principal, à la fin de la journée, tout le monde pouvait sentir une odeur de gaz naturel, signe que les forces obscures prenaient le contrôle.  Les élèves qui terminaient à cette heure-là ne tardaient jamais à rentrer chez eux.
La seule fois où je me suis attardée, j’étais avec Najma.  Nous avons senti cette odeur de gaz puis, nous avons commencé à avoir froid.  Soudain, nous avons vu des chandelles allumées se balader toutes seules devant nous.  Nous avons eu très peur et nous avons fui.  J’ai eu la chair de poule toute la nuit.
Mais un de ces jours, je trouverai le courage d’entrer dans le bâtiment administratif qui renferme tous ces mystères.